Le vendredi 21 mars 2025, le Centre Communautaire de Bè a accueilli une rencontre de partage organisée par le Centre de Développement des Enfants et des Jeunes (CDEJ SHALOM) dans le cadre de la célébration de ses 15 années d’engagement. L’événement a réuni une trentaine d’acteurs de développement, venus découvrir ou redécouvrir l’impact du centre dans la communauté.

Objectif de cette rencontre est de présenter le bilan des 15 ans d’intervention du CDEJ dans l’accompagnement holistique des enfants et des jeunes, partager des témoignages édifiants et tisser des liens de collaboration plus solides avec les structures présentes dans la commune.

Les jeunes bénéficiaires du programme, ainsi que certains parents, ont pris la parole pour raconter leur parcours, transformé par l’accompagnement du centre. Des récits empreints de reconnaissance, d’espoir et d’ambitions futures, portés par des jeunes aujourd’hui engagés dans leur communauté, leur nation et même au-delà.

Parmi les participants figurait une délégation de la Mairie du Golfe 1, conduite par Mme Akouyo AGBAVON , représentante du Ministre Maire Joseph Koamy GOMADO. Touchée par les témoignages, elle a exprimé sa gratitude envers le travail accompli par le CDEJ SHALOM et a assuré du soutien de la Mairie, tout en réaffirmant l’ouverture de cette institution à toute initiative en faveur du développement.

Le Directeur de DAI TOGO, le Révérend Edouard DJEGNON, a lui aussi félicité le Leadership du CDEJ pour sa persévérance malgré les défis ainsi que les jeunes pour leur engagement pour un avenir meilleur.

Le Leadership du CDEJ SHALOM a profité de l’occasion pour lancer un appel à la solidarité et au partenariat, afin de poursuivre cette mission de transformation. Depuis sa création en 2009, le centre a déjà encadré plus de 550 enfants et jeunes, en leur offrant un accompagnement sur les plans spirituel, sanitaire, éducatif, socio-émotionnel et professionnel

Soutenu depuis ses débuts par Compassion International Togo, le CDEJ fait aujourd’hui face à de nouveaux défis : financer les études supérieures, les formations techniques, et soutenir les projets professionnels des jeunes qui sortent du programme à l’âge de 22 ans.

Cette rencontre marque un tournant symbolique, appelant à une mobilisation collective pour bâtir une jeunesse responsable, engagée et autonome.

Par Mawuéna ABOTCHI